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Yan Morvan et Eric Bouvet – LIKE la revue #01

Yan Morvan et Eric Bouvet – LIKE la revue #01

9,90  TTC

AU SOMMAIRE Les Français vus par Yan Morvan et Éric Bouvet. Portrait d’un pays à la chambre. La grippe espagnole. Déjà les masques – Indice de mixité Anne-Christine Poujoulat – 50 ans de photo en France Michel Poivert – Révélateur de sens Jean-Christian Bourcart – Au cœur des années 1970.Le grand récit de Max Pam – De l’Indochine à la Nouvelle vague Raymond Cauchetier – La bête fait la belle Ferry van Tongeren et Jaap Sinke.

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Yan Morvan et Eric Bouvet

Yan Morvan et Eric Bouvet sont partis à la rencontre des Français pendant des mois.

Leurs photos à la chambre montrent la réalité de notre pays. Yan Morvan et Eric Bouvet font le portrait des Français. Les Français? Vaste programme! Il fallait bien s’y mettre à deux pour faire le tour de la question. Depuis vingt-quatre mois, notre duo sillonne le pays à la rencontre de ceux qui sont comme nous. Exercice particulier car chacun possède sa particularité. Comment choisir ? Qui saisir ? Qui restera dans notre mémoire collective comme particulier et éternellement français. Au-delà de l’exercice technique –tout à la chambre–, c’est une force (vive) qui se dégage de l’ensemble. À l’image du pays: un, indivisible et fracturé. Rencontre avec Yan Morvan et Eric Bouvet qui n’ont pas leur langue dans la poche!

LIRE UN EXTRAIT

La grippe espagnole

Dans ce numéro pour nous avons retrouvé les photos au temps de la grippe espagnole. Les masques étaient de sortie, déjà. Alors que la Première Guerre mondiale approche de sa fin, la grippe dite «espagnole» s’abat sur le monde sous la forme d’un virus particulièrement contagieux qui va se propager sur tous les continents, allant jusqu’à faire plus de victimes que le conflit lui-même. En dix-huit mois, près d’un tiers de la population mondiale sera infecté, avec un taux de mortalité exceptionnellement élevé. On pense que le virus aurait d’abord été introduit aux États-Unis par des soldats revenant de la région de Canton en Chine, qui l’auraient transmis à des dizaines de milliers de jeunes hommes mobilisés dans des camps de formation militaire avant leur traversée de l’Atlantique pour aller combattre en Europe. La maladie se répandra dans le pays en plusieurs vagues, paralysant les villes américaines, puis en Europe et dans le monde entier.

Anne-Christine Poujoulat. Une femme dans un milieu d’hommes

Elle est vive, sympathique, talentueuse et unique. Anne-Christine Poujoulat est la seule femme du staff des photographes de l’AFP. Elle n’en fait pas pour autant étalage, tout en ne comprenant pas pourquoi les femmes ne sont pas mieux représentées dans le métier : « Le matériel est lourd, mais il l’est aussi pour les garçons. Quand il y a des bousculades, il n’y a pas de différence de traitement », dit-elle en écarquillant les yeux. Alors répétons-le avec elle : Il n’y a pas d’empêchement!

Michel Poivert raconte 50 ans de photo en France

C’est un ouvrage sur cinquante années de photographie française qui va devenir une référence, racontant en sept chapitres les grandes aventures de la photo et de son milieu. Dans une écriture directe et soignée, Michel Poivert explique comment la photo humaniste – discipline reine et reconnue – qui occupait tout le périmètre de la notoriété a bouché l’horizon de ceux, plus jeunes, qui avaient quelque chose à dire (et à montrer). Plus finement encore, il démontre comment l’État français est venu à la rescousse de cette nouvelle génération en inventant des bourses et des missions qui ont très longtemps fait la pluie et le beau temps sur ce marché naissant qui est devenu celui de la photo « artistique ».

De l’Indochine à la Nouvelle vague la vie trépidante de Raymond Cauchetier

Paris, été 2012. Déjà une heure que je discute photo-boulot-rouleaux avec Raymond Cauchetier. À un demi-siècle d’intervalle, nous exerçons le même métier : photographe de cinéma. Si mon prestigieux aîné traîne la réputation d’inflexible procédurier, le nonagénaire qui m’accueille chez lui s’avère immédiatement drôle et sympathique. Je m’aperçois aujourd’hui que Raymond a eu la patience d’atteindre cent ans pour se voir proposer une grande rétrospective de son travail.…Vous connaissez la suite : pandémie, annulation des festivals, etc. L’exposition prévue cet été à Arles n’aura pas lieu. Une fois de plus, le plus méconnu des photographes cultes voit s’évanouir la possibilité de sortir de l’ombre. Enfin pas tout à fait!

Max Pam nous invite à le suivre sur la route des indes. C’était le temps de la grande migration hippie

Si vous étiez ados dans les années 1970, ce texte est fait pour vous. Si vous n’étiez pas nés et cherchez encore à comprendre vos parents, ce texte vous éclairera. Max Pam est l’enfant de cette époque. Il nous raconte le sexe, la drogue, le rock’n’roll et la photo. Toute l’œuvre de cet artiste est ici relatée par l’auteur lui-même. Goûtez ce récit fait de multiples anecdotes savoureuses mais qui n’oublie jamais la réflexion sur la position de photographe dans ce tourbillon que fut sa jeunesse. L’on savait de Max Pam que son travail recelait mille facettes. On découvre un écrivain hors pair. Sa vie est un roman. Il fallait aussi savoir l’écrire. C’est chose faite.

Une nouvelle revue papier

Le geste n’est pas anodin à l’heure du numérique et des réseaux sociaux. Pourtant rien n’est plus agréable qu’un moment de lecture où il fait bon tourner les pages, imprimée sur du beau papier confortablement installé sur son canapé. Tout va plus vite? Nous vous proposons un moment de lenteur. Bienvenue dans une nouvelle revue papier!