Andy Sweet – LIKE la revue #11
9,90 € TTC
AU SOMMAIRE C’est l’histoire d’une communauté juive aujourd’hui disparue. C’était à la fin des années 1970 et South Beach à Miami était un village et Andy Sweet son photographe. – Goran Tomašević, The photojournaliste. – Sarah Moon Dior mon amour – Réflexions sur les manipulations photographiques Joan Fontcuberta – L’Iran sans voile Alexandre Arminjon – Agathe Gaillard André Kertész mon ami – Arnaud Baumann Fêtes au Palace – Impressions Maliennes Bernard Descamps – Comprendre les NFT Pierre-Elie de Pibrac – Sally Mann l’inspiratrice – Les portraits pour l’histoire de Jean Mounicq – La chronique de Marc Pussemier.
Andy Sweet
C’est l’histoire d’une communauté juive aujourd’hui disparue. C’était à la fin des années 1970 et South Beach à Miami était un village et Andy Sweet son photographe.
Sans une découverte familiale de boîtes de tirages, l’œuvre du photographe Andy Sweet aurait pu être perdue à jamais. Ces photographies racontent l’histoire d’une communauté juive disparue pour la plupart survivants de l’Holocauste. C’était à la fin des années 70 et South Beach à Miami était un village de retraités paisibles issus de la classe ouvrière à la recherche d’un endroit abordable pour échapper au froid. Andy Sweet a été assassiné alors qu’il n’avait pas 30 ans.
Goran Tomašević, The photojournaliste
Percutantes et sans artifices. Ses photos sont comme lui. Elles vont à l’essentiel, vous emmènent au cœur de l’action, brutes, exaltantes ou terrifiantes, toujours incarnées. Pour son nouveau livre, Goran Tomaševic n’a pas réussi à trouver un titre qui arrive à définir ses trente années de photos pour l’agence Reuters. Alors, faute de qualificatif satisfaisant, il y a apposé son nom. Comme si pour une fois, il s’autorisait à révéler un peu plus de lui-même au fil de son témoignage. Un choc !
Sarah Moon Dior mon amour
À deux pas de la station de métro Alésia, passé l’entrée, vous pénétrez dans un petit coin de paradis. Un parc arboré entouré de demeures sagement alignées. Sur le portail de la maison, il n’y a pas de nom. Juste un chiffre. Le 5. Sarah Moon, vêtue de noir comme toujours, se tient sur le porche, une cigarette pas encore allumée à la main. Derrière elle, son attachée de presse Catherine Philippot lance déjà des volutes de fumée vers le ciel. Nous voici tous les trois autour de la table basse, dans une ambiance cosy.
Joan Fontcuberta Réflexions sur les manipulations photographiques
Joan Fontcuberta a été confronté à la dictature franquiste dans sa jeunesse et avec elle à la manipulation de l’information qui la caractérisait. Dans son dernier ouvrage : Manifeste pour une post-photographie, il nous invite à réfléchir sur « la culture visuelle au sein d’un capitalisme esthétique dévoreur de signes, d’expériences, de mémoires qui nous presse à réagir ». Cela valait bien quelques éclaircissements.
L’Iran sans voile Alexandre Arminjon
À l’heure où nous écrivons ces lignes, la contestation en Iran est toujours vivante. Alexandre Arminjon s’y est rendu en août dernier. Ce jeune photographe, plus plasticien que photojournaliste, s’est immergé au sein de la société iranienne quelques semaines avant le soulèvement. Ses images nous parlent d’un pays en pleine mutation.
Agathe Gaillard André Kertész mon ami
C’est en 1975 que la galeriste Agathe Gaillard rencontre le photographe André Kertész pour la première fois. S’ensuit une relation très simple, faite de moments passés ensemble sur les quais de Paris ou de discussions tranquilles à la galerie de la rue du Pont-Louis-Philippe. Des années d’amitié qu’elle nous raconte autour d’un thé vert à deux pas du Centre Pompidou.
Arnaud Baumann Fêtes au Palace
Dans un premier temps associé à Xavier Lambours au sein de la rédaction de Hara-Kiri, photographe indépendant, Arnaud Baumann intègre dans les années 1990 l’agence Sipa, où il devient le portraitiste de la maison. Cette année, il fête ses cinquante ans de photos, l’occasion d’un retour en arrière et de revisiter les incroyables années du Palace. Un livre à regarder et à lire. Le temps de l’insouciance où la sobriété n’était pas de mise. Paris était une fête. Un roman visuel.
Impressions Maliennes Bernard Descamps
Bernard Descamps est fêté dignement cette année avec deux livres et une formidable exposition à Tours. Il a parcouru le monde selon une méthode toute personnelle : s’installer un mois, pas plus dans un endroit et partager la vie quotidienne des habitants. Pour nous, celui qui fut l’un des fondateurs du premier festival photo africain
à Bamako revient sur sa découverte du Mali et des photographes africains. Notre portfolio.
Comprendre les NFT Pierre-Elie de Pibrac
N – F – T… Il suffit de prononcer ces trois lettres pour lancer Pierre-Elie de Pibrac. Son regard s’illumine et la parole s’emballe. Il faut bien s’accrocher pour comprendre les enjeux et les espoirs que lève ce nouveau marché de l’art. Rhapsody Curated vient de lancer le premier site de vente de NFT dédié à la photo en France. Visionnaires ou kamikazes ? Une visite à Boulogne-Billancourt s’imposait pour comprendre de quoi ces lettres sont le nom. Mode d’emploi.
Sally Mann l’inspiratrice
Lorsque Béatrice Chauvin part en quête de ses premières années vécues en Amérique, elle rembobine le fil de sa vie par la photo et entre en communion avec Sally Mann sans le savoir. La connexion entre elles existe bel et bien, en la personne de Maude Schuyler Clay, autre formidable photographe, puisque amie proche de l’une et de l’autre… Trois femmes d’images éprises de nature, de liberté et de littérature.
Les portraits pour l’histoire de Jean Mounicq
Et aussi Ulrich Lebeuf, Mikiko Hara, Stefania Rousselle, Michel Eisenlohr, Jean-David Morvan, Tina Mérandon, Christophe Jacrot, Loury Lag, Michael Kenna, Paolo Roversi, Gaël Bonnefon, Ewan Lebourdais, Philippe Chancel, Thierry Clech, Franck Seguin, Dominique Genty, Fabiola Ferrero, Denis Dailleux. Sans oublier les chroniques de Natalie Amargier et de Marc Pussemier !